2x08 Rendez-vous chez moi

Stargate Atlantis
Odyssée

Rendez-vous chez moi

Le docteur Sarah Harding pesta encore une nouvelle fois. Elle s'appuya de tout son poids sur la valise qu'elle s'entêtait de fermer depuis plus de trentes minutes.
«Putain de merde, tu vas te fermer saloperie!» lâcha-t-elle dans une envolée de jurons.
«Et ô, du calme.» lui souria Sacre en s'approchant d'elle. Il prit la valise et la ferma avec faciliter
«Vous les femmes, vous n'avez vraiment pas de force.» la narqua-t-il
«Et le mâchos, il va se taire.» répliqua Sarah, mais sans le sourire
«Roo, tu vas pas faire la tête pour une petite blague.» essaya-t-il de la détendre en essayant de lui faire des chatouilles.
«Non, c'est pas le moment... on va être en retard.» fit Sarah, coupant net les intentions de son amant. Elle sortie de leur chambre, trenant sa valise.
«Tu veux que je te la porte?» risqua Sacre.
«Non.» répondit-elle sèchement.

Ils arrivèrent tout en salle de contrôle de la Porte des Etoiles. Les y attendaient, Quentin Corrigan, Chjara Shiva, Ella Sullivan et Harmon Rabb. Tous avaient eux aussi faits leurs valises, prêt à prendre un bon petit séjour de repos sur Terre.
«Jambo.» les salua Sacre tandis que Sarah se contentait d'un simple 'lut. Ce qui n'échappa pas à Chjara et Quentin
«Qu'est-ce qu'elle à? Elle à l'air en rogne.» demanda l'Artélienne à l'Animae
«Aucune idée, elle est comme ça depuis ce matin.»
«Peut-être qu'elle à ses règles.» glissa Quentin. Mais Chjara lui écrasa le pied
«Connard...» lui souffla-t-elle avec mépris
«Non, je sais pas ce qu'elle à... mais depuis que ce retour sur Terre a été organisé, je la trouve sous tension et assez stressé.»
«Désolé, je ne voudrais pas vous interrompre les enfants, mais on va y aller.» les interpella Harmon en les hélant.
Le sergent Meyer entra les coordonnées de la Terre sur son DHD, et le vortex de la Porte s'activa. Avant de traverser l'horizon des évènements, Harmon se tourna vers Juliette qui était venue assisté à leur départ:
«Occupez-vous bien de tout notre petit monde.» lui souria-t-il. Elle asquièça avec un sourire

Harmon, Ella, Sarah, Quentin, Sacre et Chjara firent leurs premiers pas dans la salle de débarquements du Stargate Command. Ils firent accueillis par un homme dont les cheveux commencés à grisonner.
«Bonjour tout le monde, heureux de vous rencontrer.» leur fit le Général Jack O'Neill
«Bonjours, mon Général.» le salua Harmon en lui serrant la mains
«Je croyais que le G énéral Landry allait nous accueillir.» interrogea-t-il
«Il est actuellement en congé maladie. C'est moi qui le remplace.» fit Jack avant de se tourner vers Sacre et Chjara
«J'espère que notre planète vous fera bon accueil.» souria-t-il

GENERIQUE


Le Général Jack O'Neil fit s'installer ses invités dans la salle de réunion du SGC. Il avait prévut pour l'occasion un petit apéritif, notamment avec un paquet de Cheester dont il rafollait. Jack fit un petit discour de bienvenue qu'il avait préparé depuis plus de deux semaines puis ils commençèrent à parler d'Ithaque. C'est à ce moment là, que le Docteur Daniel Jackson passa par la salle de réunion, les yeux rivaient sur un dossiers qu'il était entrain de lire.
«Jack... j'aurais des choses à vous montrer concernant...» il leva la tête et vit Harmon et les autres
«Mais c'est...»
«Oui, Daniel, des membres d'Ithaque.» fit O'Neil. Daniel les saluas un à un, mais plus particulièrement Chjara.
«Madame Shiva, c'est bien vous qui êtes d'origine Ancienne et qui avait fait l'Ascension avant votre propre naissance?» demanda-t-il avec un vif interrets.
«Oui.» lui souria-t-elle
«Pourrions-nous nous entretenir à ce sujet? Si cela ne vous dérange pas.» fit-il
«Non, j'en serais ravi de vous en parler.»
«Désolé de vous interrompre votre conversation Daniel, fit Jack, mais vous ne deviez pas me dire quelque chose?»
«Ca peut attendre... c'est pas pressé.»
«Allez-y Daniel pendant qu'on y est.» reprit Jack en enfournant sa main dans le paquet de Cheester.
«Non c'est bon Jack.» répondit Daniel en ne quittant pas des yeux Chjara.
«Daniel?»
«Oui ?»
«Allez y, je vous dit.» s'impatienta O'Neil
«Non c'est vraiment secondaire comparé à la capitale des Anciens.»
«J'en étais sur...» soupira le compagnon de Daniel.
«Bon Colonel Rabb, reprit-il en se retournant, je pense qu'il serait temps de faire un rapport sur la situation actuelle sur Ithaque. Quant à vous, Docteurs Sullivan, Corrigan et Harding, vous pouvez disposer, je pense que vos familles vous attendent.» Sarah, Quentin et Ella asquièçèrent. La jeune éthologue s'éclipsa sans attendre Sacre, à sa grande surprise.
«Tiens, tant que vous êtes là Daniel... vous pourriez faire visiter la base à nos deux invités d'une autre planètes. Mais d'ici une demi heure, j'aimerais m'entretenir avec eux, personnellement.» termina O'Neil. Daniel aquièça à son tour, et fit signe à l'Artélienne et à l'Animae de le suivre.

Le docteur Jackson et ses deux invités marchaient dans les couloirs de la base de Cheyenne Mountain.
«Alors votre planète s'appelle Artélia c'est sa ?»
«Oui c'est ça Docteur Jackcon.»
«Oh appelez-moi Daniel. C'est plus convivial.» souria-t-il
«D'accord Daniel.» répondit-elle en lui rendant son sourire.
Daniel se tourna vers Sacre qui regardait les murs du SGC. L'Animae n'avait encore jamais vu de tels murs auparavant, le béton n'avait rien à voir avec l'architecture Ancienne.
«Sacre à l'air très intrigué par le SGC.» souligna Daniel à Chjara
«Oui il vient d'une planète animalière, là-bas ils vivent parmis les animaux sans grandes structures comme sur Atlantis, Ithaque ou ici.» expliqua-t-elle
«C'est intéressant.»
Ils arrivèrent près d'une piece où régnait un vrai bazar. Des tas de vieux manuscrits et de bibelots anciens trainaient de partout, envahissant étagères et bureau.
«Voilà ici c'est mon bureau, je crois bien que c'est le seul endroit que vous n'avez pas encore vu.» dit-il en souriant.
«Je dois avouer qu'une base militaire terrienne est ressemblante au site alpha de Pegase.»
«Oui d'après les premiers rapports que nous avons reçu, il y avait cette precision.» fit Chjara tandis que Daniel enlevait quelques livres qui tranient sur son bureau et ajouta :
«Vous avez toujours vécu sur votre planète ou bien vous avez vecu sur plusieurs autres?»
«Etant donné que je faisais partie de l'armée d'Artélia, qui combattait les Wraiths, j'ai été souvent amené à faire des missions sur d'autres planètes.» expliqua-t-elle. Daniel réfléchit et reprit :
«Vos parents aussi faisaient parties de l'armée de votre planete ?»
«En fait, mon père et mes deux frères en faisaient partit.»
«Faisaient ?» interrogea Daniel, surpris.
«Ils sont morts quand j'étais jeune.»
«Oh, je suis désolé. Mes condoléances.» compatît Daniel. Lui aussi avait perdu ces deux parents.
«Merci. Ma mère est morte en me mettant au monde. Et mes deux frères lors d'une bataille contre les Wraiths. Quant à mon père, je viens d'apprendre la semaine dernière qu'il était toujours en vie, alors que pendant plus de vingt ans, je le croyais mort.»
«Si je n'arrête pas de vous poser plein de questions, dites le moi. Ma curiosité est parfois trop grande.» confessa Daniel
«Je comprends. Quand j'ai rencontré Sarah, je posais plein de question sur le Terre et ses habitants. D'ailleurs sur Atlantis et Ithaque, j'en ai appris beaucoup sur votre peuple.»
«Sa doit être génial de vivre sur deux des plus grande cité des Anciens.»
«Moi j'adore, il y a beaucoup de belles choses a voir. Et il s'y passe aussi énormément de choses. J'en ai appris beaucoup plus sur moi même une fois sur Atlantis et Ithaque, que dans toute ma vie.»
«J'aimerais aller sur Ithaque, mais j'ai des obligations ici.» soupira Daniel
«Si j'ai appris quelque chose Daniel, c'est qu'on ne vis qu'une fois. Enfin sauf si on s'élève et qu'on se fait bannir.» fit-elle en rigolant.
Daniel était perplexe, Chjara connaissait l'ascencion alors que les anciens se sont élevés il y a plus de dix milles ans.
«Comment se fait-il... je veux dire, vous et l'Ascencion?»
«Et bien... il y a plusieurs mois de ça, j'ai découvert que mes véritables parents biologiques étaient des Anciens.» commença à expliquer Chjara, avant de raconter toute l'histoire
«C'est vrai...?» fit Daniel, exaltait par ces nouvelles.
«Je pense que vous pourriez m'en apprendre énormément sur les Anciens si c'est le cas.» reprit-il
«Je suis désolé Daniel mais moi-même, je ne suis pas vraiment plus avancé que vous sur les Anciens.»
«Peut-être qu'avec mon aide, nous pourrions vous aider à vous souvenirs...» mais l'interphone coupa Daniel dans sa phrase. Il décrocha et la voix d'O'Neil se fit entendre
«Daniel... j'ai fini avec le Colonel Rabb. Pourriez-vous m'envoyer Sacre Tillus?»

Sacre était assis dans le bureau d'O'Neil. Celui-ci finissait de passer un coups de fils, c'était ce qu'il avait expliquer à Sacre: en fait il parlait tout seul dans un truc rouge, aux yeux de Sacre. L'Animae regarda les murs, les murs, que des murs. Il avait la sensation d'étouffer. Cela se faissait ressentir par le ryhtme accéléré de sa respiration. En plus, le comportement de Sarah c'est dernier temps n'arrangeait rien...
«Ca va vieux?» lui fit Jack avec inquiétude. Sacre se ressaisi, échangeant un regard avec O'Neill. Celui-ci prit la parole:
«J'espère que notre accueil vous convient.»
«Asante Sana.» Jack le regarda avec des gros yeux
«Cool, pensa Jack, ce type sait même pas parler notre langue»
«Moi, Jack!» fit-il en se tappant la poitrine, détachant bien toutes les syllabes.
«Moi je suis Sacre Tillus, du peuple Animae, de la planète Sylvestra. Très heureux de vous connaitre, comment allez vous?» Jack resta sur le cul
«Euh... bien.» fit-il en regardant d'un air bizarre Sacre
«Quel drole d'homme, il à l'air un peu stupide. Je me demande comment il peut être le chef du village SGC.» pensa Sacre en son for intérieur.
«Bon, ok... Alors comment trouvez vous notre base?»
«C'est laid.» répondit simplement l'Animae
«Merci, fit Jack avec une moue, bon vous pouvez y aller... le docteur Harding aurait sans doute eux envie de vous faire visiter le dehors, mais vus qu'elle est partie précipitamment, je vais demander au docteur Ella Sullivan de vous accompagner. Vous l'avez amplement mérité.» Sacre le remercia et se leva. Jack le regarda.
«Eh merde, si je le laisse sortir comme ça, on vas le prendre pour un dingue sortit tout droit de l'asile.» fit-il en regandant l'homme habillé de peaux de bêtes.
«Tenez mon vieux, prenez ça et allez vous acheter un bon vieux jean.» fit-il en tendant un billet de cent dollars à Sacre. Celui-ci le prit, étonné et sortit. un militaire l'attendait pour l'amener à la sortit.

Les trois gorilles se regardèrent dans les yeux. Le dos argenté se cabra sur ses deux pattes postérieures et se frappa la poitrine, afin de montrer aux deux femelles qui lui faissaient face, que c'était lui le dominant. Les deux femelles reculèrent, un peu surprise, mais elles n'avaient pas peur de ce jeune mâle prétentieux. Elles le chargèrent à grand renfort de vocalises, le faissant reculer contre le canal de la vaste île à gorilles du Cheynne Mountain Zoo.
Se sentant acculé, le mâle bâtit l'air des ses impossants poings, pour faire reculer les femelles. Mais celle-ci ne sourcillèrent pas, la plus jeune, s'en hardissant, arracha une touffe de poil à la cuisse du dos argenté. Le jeune mâle hurla de rage, faissant reculer les femelles, avant qu'elles se repréparent à l'assaut.
De l'autre côté du canal, séprant l'île de l'allée des visiteurs, Jonas Taylor agrippa un tuyau d'arrosage, et l'alluma. Il éclabouça les animaux pour les calmer et les séparer. Les deux femelles, surprisent, montèrent sur les strucutres en bois de l'île. Profitant de se sursi, le mâle rentra à grande hâte dans le bâtiment de nuit.
«Vous pouvez refermer la trappe.» ordonna Jonas aux soigneurs-animalier qui attendaient à l'intérieur. Le jeune chef-animalier alla rejoindre ses collèques qui étaient réunis devant le grillage de la loge de nuit du jeune mâle. Celui-ci émettait de petites vocalises d'inquiétude.
«Là Kakumbe... calme-toi mon gros.» lui fit avec une voix tendre Jonas, essayant d'apaiser l'animal. Kakumbe se relaxa en voyant que son soigneur était avec lui.
«Et oui mon beau... les femmes sont difficiles avec nous.» souria Jonas en lui passant à travers les mailles du grillage, un comcombre, légume que le jeune mâle adorait.
«Ah qui le dis-tu.» fit alors une voix de femme.
Jonas se retourna et regarda l'embrasure de la porte et y apperçut une femme à la chevelure rousse. Cette vision vit sourire Jonas
«Sarah... c'est bien toi?» demanda-t-il
«Oui... ça faissait un bail hein.» répondit le docteur Sarah Harding. Le sang du chef-animalier ne fit qu'un tour. Il se dirigea vers Sarah et l'a prit dans ses bras. Il alla pour l'embrasser, mais celle-ci l'esquiva:
«Qu'est-ce qui ne va pas chérie?»
«J'ai... j'ai des choses importantes à te dire.»
Jonas contempla le visage de Sarah. Il était si heureux de la revoir. Ils s'étaient rencontrer pour la première fois au San Diego Zoo, alors qu'ils étaient tout deux en stage, lui en tant qu'aide animalier et elle en tant que jeune éthologue en formation. Ils c'étaient très vite épris l'un de l'autre et sortirent ensemble. Ensemble ils avaient eux des projets de fiançailles, mais un jour, Sarah lui avait annoncé qu'elle devait partir en mission à l'étranger pour l'US-Air Force. Chose qui avait surprit Jonas, sachant à quel point Sarah détestait les militaires. Et là, aujourd'hui, après plus d'un an et demi d'abscence, elle était de retour.
«J'ai... j'ai, comment dire... j'ai rencontré quelqu'un d'autres... durant ma mission.» balbutia Sarah, visiblement génée.
«... Je vois... c'est sérieux avec lui?» risqua Jonas, qui avait l'impresion d'avoir reçu un coup de poing dans le ventre.
«Oui... nous avons décider de nous marier... d'ici un mois et demi...»
«Puis-je espérer avoir de plus amples explications...?»

Sacre respira pour la première fois l'air frais de la Terre. Du moins si on oublié la sale odeur de pollution qui fit éternuer l'Animae. Le militaire chargé de la sécurité accourut auprès de l'indigène qui venait de sortir de la base, son P-90 armé.
«Du calme Max, c'est juste un nouveau visiteur.» lui fit le militaire qui avait accompagné Sacre. Max regarda avec étonnement l'accoutrement de l'Animae
«Je devais le confier au docteur Sullivan vu que le docteur Harding est déjà partie.. elle devait s'en occupé.»
«Ben, le docteur Sullivan vient juste de partir avec une autre femme. Une putain de blonde, t'aurais du voir ça!» répondit Max.
«Attend! Tu veux pas dire que je vais devoir me trimballer avec ce gugus?» fit-il en désignant Sacre. C'est alors qu'une voiture s'arreta à leur hauteur:
«Eh bien que ce passe-t-il messieurs?» demanda une voix sortant de la voiture.
«Euh, non rien Colonel Carter. On a juste un problème avec cette personne, firent-ils en montrant Sacre, c'est un arrivant d'Ithaque. Il devait partir avec le docteur Harding, mais elle est deja partit.» Samantha Carter regarda Sacre avec étonnement:
«Bien, si vous voulez je m'en occupe. Ca tombe bien car je suis en permission cette semaine.»
«Merci madame.» firent-ils en faissant un garde-à-vous.
Sacre monta dans la voiture de Samantha:
«Bonjour, je m'appelle Samantha Carter, je suis une amie de Sarah. Mais vous pouvez m'appelait Sam.» fit-elle avec un sourire
«Euh... Jambo Sam. Je m'appelle Sacre Tillus, mais vous pouvez m'appellait Sacre.»
Sacre et Samantha Carter roulaient dans rues de Colorado Spring, la ville bordant la montagne de Cheyenne Moutain.
«Alors Sacre que pensez-vous de notre planète?» demanda Sam
«Ca manque de vie.» fit-il d'un ton lugubre, ce qui surpris Sam
«Vous savez notre planète comprend plus de 6 milliards d'être humains.»
«Non, c'est pas ça. N'avez vous donc aucun animaux?» Samantha asquièça un sourire
«J'ais ce qu'il vous faut.» souria-t-elle en tournant à gauche à un carrefour. Ils finirent par arriver devant une grille posé entre deux statues d'éléphants.
«C'est quoi?» interrogea Sacre
«On appelle ça un Zoo.» fit Sam
«Un Zu?» essaya d'articuler l'Animae.
«Non, un ZOO. Venait vous allez mieux comprendre... en plus ça tombe bien, j'ai entendu le docteur Harding dire qu'elle devait s'y rendre pour parler à un de ses vieux amis.»

Quentin Corrigan avait prit l'avion du Colorado jusqu'à sa ville natale de Chicago. Après être passé voir ses parents qui l'accueillirent avec joie, il avait loué une voiture et se rendait à la salle des fêtes du quartier de l'Université. Il se carra et descendit du véhicule. Il s'avança vers l'entrée du batîment où une banderole annoncée: «Bal des élèves de l'année 1999.»
Si il se serait écouté, Quentin serait remonté dans sa voiture et aurait regagné sa chambre. Mais la discussion qu'il avait eu avec Juliette lorsqu'ils étaient victimes du virus, lui avait ouvert les yeux. Aujourd'hui il allait enfin faire face à ses adversaires. Avant d'entrer dans la salle, il s'enquit de voir si la peau synthétique qu'il avait placé sur son bras biomécanique tenait bien. Ses anciens collèques de classes auraient été surprit de voir la prothèse de Quentin.
L'intérieur de la salle des fêtes avaient été redécorer comme lors de leurs derniers bals de fin d'année, ce famaux été de 1999. Le thème avait été soirée Hawaïenne. Ses anciens camarades de classes avaient même réussi à faire appel au groupe de musique qui avait joué ici il y a huits ans.
«Hep... mais c'est Quentin. Alors quoi de neuf l'ami?» lui fit alors Bobby Falon, un des membres du club d'échec dont il était le président. Ils se serrèrent la main. Bobby appella une jeune femme qui vint serrer la main de Quentin.
«Quent', je te préscente Moïra Falon. On c'est marié l'an dernier. Et toi toujours pas casé?» Et voila, la question que redoutait tant Quentin. Tout ces amis c'étaient soit marié, soit avaient déjà rencontrer la femme avec qui ils comptaient dire oui. Quant à lui... comment dire... ça vie sentimentale connaissait pour le moment un calme plat.
Quentin allait répondre négativement, lorsque plusieurs hommes se frayèrent un chemin au milieu de la foule. Ils se dirigèrent vers lui, un sourire presque carnassier sur les lèvres:
«Tiens, tiens... mais qui voilà donc... mais c'est notre minable de Quenitn.» souria Desmond Bloom, l'ancien meneur de l'équipe de football de l'université.
«Alors minus, qu'est-ce que tu ramènes ta fraise par ici?» souria Desmon, puis il se tourna vers l'assemblée:
«Mais qui a osé inviter ce cloporte?» railla-t-il
«Je ne viens pas chercher la bagarre.» fit simplement Quentin
«Ah ouai? Mais désolé pour toi, mais ta tête à claque ne me revient toujours pas.» siffla Desmond en envoyant un coups de poings vers Quentin. Celui-ci l'arrêta net avec sa mains droite. Il y a huits ans, ce coups l'aurait facilement mit K.O. Mais maintenant Quentin avait de nouveau atouts...

Le Colonel Samantha Carter n'en croyer pas ses yeux. La situation lui avait tout bonnement échappé des mains. Alors que Sacre et elle étaient rentrée dans le Cheyenne Mountain Zoo, à la rechercher de Sarah Harding., tout avait commencé à déraper. Le sang de l'Animae avait explosé en voyant tout ses animaux en cages, à la merci des rires incrédules des visiteurs terriens.
Voyant un groupe scolaire d'enfant s'amuser à lancer des pierres sur les babouins, Sacre leur avait crier dessus comme un dément, les faissant fuir en pleurs. Puis, il avait prix une poubelle qui trainait là, et avec, avait briser la vitre.
Maintenant, il était entouré d'une bande de vingts Babouins Anubis, Papio hamadryas anubis, en haut de leur rocher, entrain de crier: «Liberté! Liberté!». Samatha Carter assitait impuissante à la scène:
«Je crois que j'ais fais une erreur.» soupira-t-elle en voyant le bazar qu'avait provoqué l'Animae
«Madame, pourriez-vous dire à votre ami d'arreter ces imbécilités. Il met en péril la sécurité des animaux et des visiteurs.» lui fit un des soigneur-animalier du parc.
«Euh... Je crois que ça vas pas être facile.» asquièça telle avec un petit sourire géné.
Sacre descendit du rocher, suivit par les primates. Il se dirigea vers l'enclos des lions, tandis que les macaques couraient dévaliser le snack du parc, au grand dam des soigneurs animaliers.
Un gardien courut vers Sacre pour l'empecher de faire sortir les fauves de leurs enclos. Mais Sacre l'accueillit avec un direct du droit, qui fit voltiger le pauvre homme.
Le vacarme avait alerté Jonas Taylor et Sarah Harding, qui sortirent du bâtiment des Gorilles. Ils restèrent stupéfié en voyant passer devant eux la bande de babouins. Ils tournèrent leurs regards vers l'enclos des lions d'Asie où un Noir s'appretait à briser la vitre. Sarah faillit tomber dans les pommes en reconnaissant Sacre.
«Je suis désolé docteur Harding, je ne pensais pas que Sacre allait réagir comme ça.» lui fit le Colonel Samantha Carter en l'apperçevant. Les deux femmes, suivit de Jonas, se précipitèrent vers Sacre. Celui-ci se calma en voyant sa bien-aimée
«Tu peux me dire ce que tu es entraints de foutre, chéri!» lui fit Sarah
«Euh... ben... c'est à dire que...» balbutia-t-il, gené.
«Attend Sarah... tu vas pas me dire que... ce type... c'est ton futur mari?» s'entrangla Jonas. Les deux hommes se firent face, se regardant profondément dans les yeux. Sarah et Sam s'écartèrent: si leurs regards auraient pût balancer des éclairs, Jonas et Sacre se seraient déjà mutuellement foudroyés sur place...


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Le colonel Harmon Rabb avait prit l'avion pour regagner son précieux US Navy Vindicator. L'ancien membre de la Marine Américaine se languissait de pouvoir refouler les ponts du Destroyer dont il avait eu le contrôle pendant plus de cinq ans, avant que le programme Porte des Etoiles fassent appel à lui. Lors de son entretient avec le Général Landry, il avait avoué que l'appel de la mer lui manquait.
En y repensant, la réunion avec O’Neill c'était beaucoup mieux passé qu'il l'aurait espéré. La discussion avait bien sûr, tournée, autour des évènements dont la Présidente et Nathan Templeton avaient été victime sur Ithaque. Le commandant du SGC lui avait passé une copie du dossier concernant l'interrogatoire du Goa'Uld Sekhmet qui avait parasité le corps de la Secrétaire à la Défense Ann Lang. Grâce aux informations qu'on avait pu lui soutirer, le SGC avait permis l'arrestation de deux autres Goa'Ulds influençant le Pentagone et le Conseil de Supervision International.
Quant à la Présidente Allen, elle n'avait pas retenue l'accident du virus contre le programme Ithaque. Au contraire, il semblait que l'expérience que Templeton et elle avaient vécue sur la cité, leur avait permis de mettre les choses à plats entre eux. Et afin de remercier pour leur accueil Rabb, Fletcher et toute l'équipe, elle leur avait donné l'autorisation à une prochaine subvention ainsi qu'à un accroissement de leurs effectifs sur Ithaque, dont le major Steven Dell fut un des premiers à rentrer en poste. Par contre, le SGC n'avait pas eu de nouvelles de Ba'al. Mais Landry et Harmon redoutaient que le Goa'Uld refasse parler de lui.

Harmon était enfin sur la côte Ouest et parcourrait les quais militaires de Seattle. Il s'arrêta devant un grand destroyer long de plusieurs mètres. Il monta sur le navire où il fut accueilli par un jeune officier:
«Colonel Rabb? Je suis ravie de vous revoir ici. Quel bon vent vous amène?» fit-il en faisant un garde-à-vous. Harmon le salua:
«Bonjour Hopkins... mais dites donc, vous avez pris du galon pendant mon absence.» sourit-il en remarquant les nouvelles épaulettes de l'officier.
«Merci mon Colonel... Je vais vous conduire à votre cabine.» l'invita Hopkins en l'entraînant dans les méandres du Destroyer. Harmon foula avec plaisir le sol métallique de l'US Navy Vindicator. Et il fut heureux de retrouver sa cabine personnelle.
«Au fait mon Colonel, lui fit alors Hopkins, tout l'équipage vous invite au bar ce soir, pour fêter votre permission.» Harmon acquiesça avec un sourire la proposition. Une fois le jeune officier partit, Rabb en profita pour relire les dossiers du SGC jusqu'à vingt heures. Heure à laquelle il alla rejoindre le reste de l'équipage au bar. Mettant pied à terre, il y alla à pied, le lieu du rendez-vous n'étant qu'à quelques minutes à pied.

La soirée s'était agréablement déroulée. C'était avec un grand plaisir qu'Harmon avait retrouvé tous ses officiers réunis. Ils avalèrent plusieurs litres de bière, Harmon payant plusieurs tournées à son ancien équipage. Ces matelots avouèrent qu'ils lui manquaient, mais que néanmoins, le Colonel Storn qui le remplaçait faisait du bon boulot.
La beuverie continua tard dans la nuit, mais Harmon décida d'y couper court. Il fallait dire, il y avait un gros décalage horaire entre la galaxie de Pégase et la Terre, et son organisme ne demandait qu'un bon repos. Il regagna le navire en sifflotant, saluant d'autres marins qu'il rencontra en chemin. Une fois arrivée, il se dirigea vers sa cabine. Mais il se figea net en voyant que la porte était entrouverte, pourtant Harmon était sur de l'avoir bien fermé. Il dégaina et arma son Beretta, et se rapprocha de la porte à pas de loup. Il entendit soudain un bruit provenant de l'intérieur, comme le contenu d'un tiroir que l'on vidait. Avant de pénétrer par surprise, il remarqua que la serrure de la porte avait bel et bien été crochetée...

Ella Sullivan et Chjara Shiva flanaient dans le centre commercial de Colorado Spring. La jeune archéologue avait proposé à l'Artélienne de découvrir un loisir fortement appréciait des Terriennes: les soldes. Chjara fut surprise de l'effervescence qui régnée dans ce lieu. Certe, sur Artélia, il y avait aussi des commerces du même style, mais ils n'avaient pas une aussi grande influence que ceux de la Terre semblaient avoir sur leurs consommateurs.
«Vous allez voir Chjara, vous allez apprécier faire les soldes. Allez de rayons en rayons pour essayer de trouver la perle rare.» fit Ella alors qu'elles pénétraient dans une boutique de vêtements féminin. L'Artélienne fut choquée de voir deux femmes se disputer un chemisier tandis que la vendeuse essayait de les calmer.
«On dirai qu'elles se font la guerre, et tout ça pour un simple chemisier.» soupira Chjara
«Oui, il y a certaines femmes qui succombent à ce que l'on appelle la fièvre acheteuse.» fit Ella dans un petit rire en entrainant son amie vers un rayon.
Les deux jeunes femmes choisirent tout un tas de vêtements, passant des chaussures au pantalons, sans oublier toutes les autres jupes, vestes et compagnies. Elles amusaient à faire les tops models, défilant lorsqu'elles essayaient leurs trouvailles. Puis elles passèrent à la caisse, les bras chargé de paquets, et allèrent boire un milk-shake dans une des cafétéria du centre commercial. Chjara appréçiat cette spécialité terrienne: une bonne boule de glace dans du lait.
«Eh bien, il faudra que je ramène la recette sur Artélia.» souria-t-elle entre deux gorgés.
«Vous avez raison, c'est un vrai délice que toute la galaxie de Pégase se doit de connaitre.» lui rpéondit en riant Ella.
Elles prirent leurs temps pour finir leurs boissons, papotant comme deux amies. Chjara trouvait Ella vraiment sympathique, toujours souriante et ayant une bonne conversation. Les deux jeunes femmes parlèrent de tout et de rien. Elles s'amusèrent à comparer les hommes de la Terre et ceux Artélia, mais aussi à noter les beaux mecs qui passaient dans le centre commercial. Les jeunes femmes se racontèrent aussi leurs jeuneusses.
Lorsqu'Ella eu finit son milk-shake, elle se leva
«Bon, je vais au guichet automatique prendre encore un peu d'argent pour pouvoir aller acheter le cadeau de mariage de Sacre et Sarah. Vous m'attendez là?» Chjara asquièça.

Ella patientait devant le guichet, attendant que la machine finisse la transaction. Elle était heureuse de passer ce séjour sur Terre avec Chjara, cela lui permettait au moins d'esquiver son père dont la compagnie était bien moins agréable que celle de l'Artélienne. Elle alla prendre les billets que la machine recracha, lorsqu'elle sentit le canon d'un révolver dans le creux de ses riens.
«Passe moi ton fric et ton sac à main!» lui ordonna une voix masculine dans son dos. Préférant jouer la sécurité, Ella obéit sans rien dire. Le type prit l'argent et détalla aussi vite qu'il était venue. Mais une fois qu'il fut assez loin, la jeune archéologue hurla au voleur.
Chjara finissait de boire tranquillement son milk-shake lorsqu'elle entendit l'appel à l'aide de son amie. Elle comprit vite de quoi il en retournait en voyant courir dans sa direction un homme. Il passa près de la table où était assise l'Artélienne. Celle-ci, tendit sa jambe pour lui faire un croche-pied qui le fit tomber au sol, face contre terre.
«On va pas plus loin.» lui fit Chjara en se levant. Mais le voleur préféra abandonner son butain plutôt que de se faire prendre. Il détalla comme un lapin, et Chjara se lança à sa poursuite.
«Non Chjara! Laissez faire la Sécurité s'en charger.» essaya de la retenir Ella, mais en vain.
Le voleur courrait à en perdre haleine, préférant ne pas se retourner pour vérifier si la blonde lui courrait toujours derrière. Il bouscula toutes les personnes qui flanaient tranquillement devant les vitrines des boutiques. Il dérapa sur le parquet lorsqu'il tourna pour prendre l'escalator descendant vers l'étage inférieur, prenant de cour l'Artélienne. Mais Chjara ne s'avoua pas vaincu: elle regarda si l'étage dans bas était loin, puis, passant par dessus la balustrade, sauta.
Elle atterit juste en bas de l'escalator, au moment ou l'agresseur d'Ella arrrivait. Ils se retrouvèrent face à face, mais le voleur n'eut pas le temps de réfléchir. Chjara lui envoya un coup, et la paume de sa mains percuta violament le nez de son adversaire.
«Finit de courir.» le narqua-t-elle.

Sacre Tillus et Jonas Taylor se fixaient du regard. On aurait dit deux chiens prêts à se jeter
l'un sur l'autre. Pour qu'elle raison me diriez-vous? Eh bien tout cela pour l'amour d'une seule femme: Sarah Harding. D'ailleurs celle-ci s'interposa entre les deux hommes:
«Bon on se calme les gars!» fit-elle avant de se tourner plus particulièrement vers Sacre.
«Tu as assez fait de conneries pour aujourd'hui. On va tranquillement allait discuter dans le bureau des soigneurs. Quant à Jonas, pendant ce temps, il va aller aider ses collègues de travail à maitriser et capturer les Babouins.!» ordonna-t-elle avant de s'adresser au Colonel Carter.
«Samantha, vous pouvez rentrer chez vous... je suis désolée du dérangement.»
«Ce n'est rien... au fait bon courage avec ces deux-là.» souri Sam avant de partir. Sarah acquiesça, en effet, elle allait devoir s'armer de patience avec Jonas et Sacre. D'ailleurs, elle amena l'Animae dans le bureau du personnel.
«Qui c'est?» demanda simplement Sacre tandis que Sarah fermait la porte.
«C'est Jonas Taylor, le chef-animalier du Cheyenne Mountain Zoo... Et nous sortons ensemble... du moins, nous sortions ensemble avant que je rejoigne le programme Atlantis.»
«Tu es amoureuse de lui?»
«Oui... je l'étais pendant plus de cinq ans...» souffla Sarah en s'asseyant.
«Et maintenant?»
«Maintenant... pourquoi tu me demandes ça? Tu crois que je l'aime encore?»
«Je ne sais pas. Pourquoi tu ais venu le voir aujourd'hui?» questionna Sacre.
«Pour lui annoncer que j'allais me marier... me marier avec toi. Tu penses bien que la moindre politesse était de le lui dire. Sinon il aurait continué de croire qu'il y avait encore quelque chose de possible entre lui et moi.»
«Je l'aime pas ce type.» fit seulement Sacre.
«J'y crois pas... t'es jaloux ? Se mit à ricaner Sarah, alors comme ça t'es jaloux de voir un autre homme tourner autour de moi... alala mon grand, t'es vraiment incroyable.» Elle embrassa Sacre pour lui prouver tout son amour. C'est à ce moment là que Jonas pénétra dans le bureau. Les deux amants se ressaisirent, gênés. Jonas envoya un regard noir à l'Animae avant de s'adresser à Sarah:
«Voilà, nous avons réussi à remettre tous les Babouins dans leurs bâtiments. Mais par contre les réparations de la vitre de l'enclos extérieure va nous prendre du temps.»
«Encore désolé pour tous les problèmes que l'on a causé.» fit Sarah avant de reprendre.
«Voila, alors Jonas, laisse moi te présenter Sacre Tillus... mon futur mari.» Les deux hommes se serrèrent, malgré eux, la main, juste, pour faire plaisir à Sarah.
«Et tu l'as rencontré où?» interrogea Jonas.
Sarah marqua un moment d'hésitation. Elle ne pouvait naturellement pas dire à Jonas que Sacre était l'habitant d'une planète située dans une autre galaxie que la nôtre.
«Euh... c'est un scientifique Kenyan que j'ai rencontré au boulot.»
«Ah bon... il a pas trop la tête d'un scientifique...»
«Et vous, vous avez vraiment la tête d'un mal traiteur d'animaux.» s'emporta Sacre.
«Quoi? Mais de quoi il parle l'autre. C'est vous les premiers à aller braconner les espèces animales, alors vous allez pas me faire de leçon!» s'emporta à son tour Jonas.
«Comment osez-vous m'insulter! Je n'ai jamais tué un animal, sauf pour me nourrir.»
«Holà, mais ils vont se calmer à la fin! S'exclama Sarah avant qu'ils n'en viennent aux mains, alors on va mettre les choses aux points les gars. Premièrement, oui Jonas, je vais bel et bien me marier avec Sacre. J'avoue ne pas regretter les cinq ans que nous avons passé ensemble, au contraire, je ne les oublierais jamais. Mais voila, maintenant j'ai rencontré Sacre, et je sais que c'est pour lui que mon cœur ne cesse de battre la chamade. Alors oui, aujourd'hui tu peux considérer ça comme une rupture. Secondement, Sacre, tu ne peux rien contre le fait que je suis sortie avec lui. Et je ne reviendrais pas sur les sentiments que j'ai eus pour lui pendant ces années. Je ne te cacherais pas non plus que c'est l'homme avec qui j'ai eu mon premier orgasme, point. Mais voila, maintenant tu sais bel et bien que le seul homme qui compte pour moi, c'est toi. Alors voila, j'ai déballé tout mon sac, et si vous n'êtes pas content, aller vous faire foutre, na!» termina Sarah en sortant de la pièce en claquant la porte. Jonas et Sacre se regardèrent, un peu mal à l'aise de l'avoir fait sortir ainsi de ses gonds.
«Elle a toujours été comme ça?» demanda Sacre.
«Oui... il faudra t’y faire.» répondit simplement Jonas.

Desmond Bloom avait mis toutes ses forces dans son coup, mais Quentin l'avait stoppé net avec sa seule main droite. L'ex-chef de l'équipe de football essaya d'insuffler plus de force dans son poing, mais rien à faire. Il surprit un sourire moqueur de la part de Quentin.
«Alors Desmond, on vieillie mal?» le narqua Quentin, ce qui fit rire l'assemblée.
«Espèce de connard, je vais te faire ta fête.» répondit avec véhémence Desmond. Pour seule réponse, le jeune membre de SGO-1 resserra son poing biomécanique sur celui de son agresseur qui serra les dents sous la douleur.
«Je te l'ai dit, je ne veux pas me battre.» soupira Quentin en le relâchant. Mais Desmond ne l'entendait pas de cette oreille. Ayant soif de vengeance face à l'humiliation qu'il venait de prendre, il dégaina un couteau à cran-d'arrêt. Toute l'assistance recula, voyant que la bagarre prenait un ton plus violent. Ils se demandaient tous comment Quentin, si faible il y avait huit ans, allait pouvoir se défendre contre un type deux fois plus balèze que lui.
C'était le moment de mettre en pratique son expérience acquise auprès de Chjara et Sacre. Quentin esquiva la trajectoire de la lame, et frappa le bras de Desmond du tranchant de sa main, au niveau du poignet. Le choc du coup arracha un cri de douleur au footballeur qui lâcha son arme. Voyant leur ex-meneur en difficulté, ses trois collègues attaquèrent à leur tour.
Quentin réceptionna le premier d'un coup de pied dans les parties génitales et continuant son mouvement dans la mâchoire. Le deuxième chargea de front, mais plus rapide que lui Quentin pivota sur lui même en l'esquivant et le frappa du poing dans son dos, en plein sur la colonne vertébrale. Le dernier préféra déclarer forfait et s'enfuit en courant.
Tous les anciens élèves de la promotion 1999 regardèrent avec surprise leur Quentin Corrigan. Les souvenirs qu'ils avaient de lui étaient ceux d'un jeune étudiant boutonneux qui était le souffre-douleur de toute l'université.
«Eh bien... on dirait que tu as bien mûrit.» lui fit Boby Falon en invitant les autres à reprendre la fête. Il amena Quentin vers le bar et lui servit un verre de punch.
«La dernière fois que j'ai rencontré ta mère au supermarché, elle m'a dit que tu avais été engagé par l'US Air Force pour mener des recherches.» fit-il en ouvrant la discussion
«Oui... je travaille actuellement sur de nouveaux prototypes de réacteurs pour de futurs avions de chasses.» répondit Quentin. Du moins c'était la couverture que le Colonel Jack O'Neill lui avait conseillé de sortir en cas de telles questions.
«Et ça donne quoi tes recherches? J'ai entendu dire dans un magazine que l'armée essayait de nouvelles technologie...»
«Euh, tu sais, je ne peux pas trop t'en parler... tu vois, je dois m'abstenir au secret professionnel.» Sur ce point là, Quentin ne mentait pas. En effet, ce qu'il avait vécu depuis plus d'un an et demi, était classé top secret.
«Et sinon, continua sur la conversation Bobby, tu as déjà pu monter dans un de ces avions de chasses?»
«On peut dire ça.» répondit Quentin en haussant les épaules. En réalité, il avait vécu dix fois mieux: il avait piloté un vaisseau d'exploration de technologie Ancienne, plusieurs fois des Jumpers, et avait même visité des vaisseaux ruches Wraiths.
C'est alors que Quentin comprit que sa vie, étai maintenant bien différente de celle de ses anciens camarades de classes. Il vivait au quotidien des choses qu'eux même ne pourraient jamais imaginer. Et même si Quentin aurait voulu confier à Bobby toutes ses nouvelles expériences, il lui en était impossible. À croire que cette opportunité unique le condamnait à s'exiler des autres, lui demandant un effort constant pour que sa langue de fourche pas et sorte les mots Wraiths, Jumper, Ithaque, Anciens, au cour d'une simple conversation téléphonique ou d'un repas de famille...

Harmon balança un coup de pied dans la porte de la cabine pour l'ouvrit en grand. Il se précipita à l'intérieur, son Beretta prêt à faiere feu:
«On ne bouge plus!» ordonna-t-il à l'homme qui était dans la cabine. Harmon pouvait voir qu'il tenait dans les mains les dossiers confidentiels du SGC. L'homme se retourna. Le colonel d'Ithaque ne put voir que ses yeux à cause de la cagoule qu'il portait.
«Bien, maintenant posé ces dossiers par terre... et mettez vos mais sur la tête.»
Pour seule réponse, l'individu envoya un coup de pied sur Harmon, lui faisant tomber des mains son pistolet. Continuant sur sa lancé, il le propulsa vers la cloison de la cabine grace à un coup de pied dans le ventre. Le temps qu'Harmon se relève et reprenne ses esprits, l'homme était déjà sortit de la cabine. Ramassant son Beretta, il se pressa de se mettre à sa poursuite.
Sortant de la cabine, il le fit se diriger vers le bastingage. Mais avant qu'il saute à la mer, Harmon tira et la balle traversa son mollet. Sous l'effet de la douleur, l'individu changea sa trajectoire, et pivota pour se monter avec précipitation les escaliers qui menaient à la salle des commandes. Alors qu'il était en haut des marches, il se retrouva face à face au jeune officier Hopkins qui venait juste de renter. Celui-ci n'eu pas le temps de comprendre quoique ce soit. L'homme l'attrapa et le propulsa dans les escaliers.
Hopkins chuta, se cognant la tête sur les marches en fer. Harmon le réceptionna au bas de l'escaliers, regarda vite fait si il n'avait pas de blessures graves avant de retourner aux trousses du mystérieux individus. Montant quatre à quatre les marches, il apperçut enfin l'homme. Sans prévenir cette fois, il tira. La balle percuta l'homoplate, clouant l'individu sur place. Mais celui-ci malgré la douleur se releva.
C'est alors qu'il dégaina un Zat'n'ktel. Mais avant que l'arme tire, Harmon riposta d'une balle dans la poitrine, où elle perfora le poumon gauche. L'homme tomba définitivement au sol. Harmon s'en approcha pour voir s'il était bien mort. Il retira sa cagoule et remarqua tout de suite le tatouage frontal. Préférant vraiment vérifier ses doutes, Harmon lui retira sa veste. Cela confirma ses doutes: son abdomen portait les cicatrices du Prim'tah, cérémonies au cour de laquelle un Jaffa devient l'hôte d'une larve Goa'Uld. Harmon arma sa dernière balle et tira dans l'abdomen du guerrier Jaffa afin d'être sur que la larve ne survivrait pas. Il fouilla ensuite le corps et découvrit en plus du Zat'n'ktel, une balise de localisation pour téléporteur. Harmon récupérant aussi les dossiers volaient.

Une heure plustard, une voiture se gara sur les quais et quatres personnes en sortirent avant de se diriger vers le pont principal de l'US-Navy Vindicator. Harmon put lire sur leurs casquettes et leurs manteaux, qu'ils appartenaient au Naval Criminal Investigate Service. L'homme, assez agé qui devait être le responsable de l'équipe se présenta à Harmon:
«Bonjour Colonel Rabb. Je suis l'agent spécial Gibbs et voici les agents Dinozzo, McGee et David. Nous faisons partis du NCIS. Nous venons pour le cadavre...» fit-il en présentant les trois autres agents.
«Désolé agent spécial Gibbs, le coupa une voix de femme, mais cette affaire de fait pas parti de votre jurédiction.» L'agent du NCIS se retourna et aperçut une Colonel de l'US-Air Force accompagné d'un type assez balèzes. Samantha Carter se présenta et amena Gibbs parler un peu plus loin du corps. Harmon pouvait les entendres hauser le ton, visiblement l'agent du NCIS n'aimait pas que l'Air-Force marche sur ses plates-bandes.
Teal'c, qui avait accompagé carter, s'approcha d'Harmon. Ils se saluèrent et le co-dirigeant d'Ithaque lui montra le cadavre dont il retira la bache qui le recouvrait. Le membre de SG1 fronça les sourcils en regardant le tatouage frontal:
«C'est bien un Jaffa au service de Ba'al.» fit-il
«Et bien on dirai que notre ami commence à bouger.» soupira Harmon
«Qu'est-ce qu'il voulait voler?»
«Mes dossiers concernant tout nos rapports de missions sur Ithaque, ainsi que différent plans architecturaux de la cité. A mon avis, il pense à se prévoir une petite visite d'Ithaque...»

Leur avion c'était posé sur la piste d'atterrissage de l'aéroport de Naïrobi. Ils avaient ensuite loués un 4x4 et suivit les pistes routières durant quatre heures, pour finalement arriver à la réserve nationale Amboseli. Le couple s'était installé dans le lodge familial des Harding, et maintenant, ils étaient en train de prendre l'air sur la terrasse. Sacre et Sarah contemplèrent les dernières neiges du Mont Kilimandjaro.
Sarah posa sa main dans celle de Sacre et souri en voyant son regard admirer les beautés de son pays natal. L'Animae devait se sentir comme chez lui, les savanes du Kenya lui rappelant celle de Sylvestra. Elle avait pensé que cette vision lui ferait du bien après son expérience au Cheyenne Mountain Zoo.
«Alors c'est vrai ce que tu as dit... que c'est avec ce Jonas que t'as eu ton premier orgasme?» demanda alors Sacre.
«On en a déjà parler mon amour…je croyais que la discussion était close.»
«Je sais... mais je me demandais si je pourrais faire mieux...» souri Sacre en la rapprochant d'elle, leurs corps chauds se frôlant avec plaisir. Sarah l'embrassa alors que l'Animae la prenait dans ses bras pour l'amener jusqu'à la chambre.
Sacre s'approcha de Sarah, commençant à la caresser et à l'embrasser. Ses mains passant sur son cou et glissant lentement vers ses hanches, en s'attardant sur sa poitrine et se glissant sous ses reins. Les baisers de l'Animae sont tantôt fougueux, tantôt plus subtils. Refusant sa bouche parfois à ses lèvres... enfouissant les siennes dans son cou.
Mêlant ses caresses manuelles à des passages avec sa bouche sur son corps... Il la déshabille lentement, prenant son temps pour la dévorer de sa bouche... s'attardant sur des zones sensibles, passant ses mains sur sa poitrine, son visage, approchant ses lèvres des siennes, passant dans son cou, descendant lentement vers sa poitrine...
Il la prend sous les aisselles, la remonte et la plaque contre lui, il écoute son petit rire et il voit son sourire en coin... Il se fond en elle, leur corps ne faisant plus qu'un... qu'un seul être mue par le même désir. Un désir si charnel, si enivrant. Il lui caresse le corps, appuyant certaines de ses caresses sur sa poitrine, roulant ses hanches, donnant parfois de petits coup d'avant en arrière pour la pénétrer plus profondément, attrapant ses fesses à pleine mains, les pressant, les malaxant... Il se relève légèrement pour être assis et la prendre dans ses bras, sentant son souffle chaud et irrégulier dans son cou, ses râles de plaisirs, ses morsures dans son cou et les siennes dans le sien....
Sarah s'abandonna corps et âme dans cette étreinte charnelle. Elle savoure ce moment... l'odeur de Sacre l'ennivre. Ils se sont promis une nuit d'amour sans fausse pudeur ni tabous: une nuit qui restera dans leurs souvenirs. Elle frissonne de plaisir en le sentant en elle...elle a le souffle coupé. De temps en temps il gémit, et elle lui fait écho.
Elle sent ses doigts glisser sur ses seins, avec douceur, avec passion... Elle se sent en proie à une immense volupté alors que les assauts de Sacre se font plus intenses. Elle goûte ce plaisir avec satisfaction. Elle caresse le torse de son amant, dessinant le chemin musculeux de se buste...
C'est alors que Sacre décide de changer les positions. Il la couche sur le lit et la domine de toute sa splendeur masculine... Elle écarte un peu plus les jambes, afin qu'il puisse encore plus fusionner avec elle. Elle sent son souffle chaud sur son ventre alors qu'il danse au dessus d'elle. Elle sent le désir montait de plus en plus en elle, l'inondant comme une vague... Une vague qu'elle laisse l'engloutir, et la transporter sur un rivage fait de jouissance. Les flots sont de plus en plus rapides, de plus en plus enivrants... Elle les sent qu'ils s'emparent de Sacre et d'elle, les amenant vers l'ultime étreinte. Leurs corps sont à l'apogée de la fusion. Leurs gémissements se transforment en véritables râles de plaisirs au moment où ils touchent le septième ciel...

Dans un futur éloignait de ce moment charnel. Un jeune homme sait que cette nuit n'est que les prémices à son existence.

FIN DE L'EPISODE